Violences urbaines dans la nuit du 29 au 30 juin à Mérignac

À l’instar de trop nombreuses villes de France, Mérignac a subi cette nuit des violences urbaines, particulièrement en centre-ville. 

Mérignac déplore d’importantes dégradations matérielles au Pin Galant avec des bris de vitres, du vol de matériel informatique, des dégradations de mobilier ainsi qu’un départ d’incendie dans l’un des sas d’entrée.

La Maison des associations a également été ciblée et du matériel volé. Deux véhicules ont été incendiés aux abords de ces équipements et plusieurs barricades érigées pour contraindre l’intervention des forces de l’ordre. Les services municipaux et métropolitains sont intervenus dès cette nuit pour mettre en sécurité les bâtiments et nettoyer les avenues Dorgelès et de Lattre de Tassigny. 

Alain Anziani, maire de Mérignac et président de Bordeaux Métropole, condamne ces violences avec fermeté.

« Aucune violence, aucune dégradation de biens privés ou publics n’est acceptable. La mort tragique du jeune Nahel à Nanterre fait l’objet d’une instruction. Le policier mis en cause a été placé en détention provisoire. Nous devons laisser la Justice suivre son cours avec confiance et sérénité.

L’émotion légitime suscitée par ce drame ne peut justifier les dégradations et les saccages de services publics qui servent avant tout les habitants les moins favorisés.

Ces évènements sont néanmoins significatifs du mal être et du sentiment d’exclusion d’une partie de notre jeunesse. Cela doit nous interroger collectivement, responsables politiques locaux comme nationaux. »

Dès ce soir et durant tout le week-end, l’ensemble des services municipaux reste mobilisé pour assurer la sécurité des biens et des personnes à Mérignac.